Chaque hameau avait son lavoir où les lavandières venaient laver leur linge. Lieu de rencontre et de partage d’informations pendant le travail, son rôle social était indéniable. Souvent associé à une fontaine où il était possible de puiser de l’eau, c’était le lieu de rencontre par excellence.

Certains puits étaient privés d’autres communaux. Au hasard de la promenade dans la commune, les puits de type trégorois avec leur fronton plus ou moins ouvragé s’offrent au regard.

Ces éléments de séparation sont spécifiques au Haut-Trégor. Ils furent construits au XIXe siècle pour retenir la terre des champs, lutter contre l’érosion des sols et éviter les trop fortes crues. Durant les mois d’hiver, l’abondante main-d’œuvre des riches fermes trégoroises était occupée à la construction de ces talus dont l’importance caractérise le paysage agricole du territoire. Les talus-murs sont construits avec 2/3 de pierres et 1/3 de terre, souvent plantés d’arbres (cerisiers, pommiers, charmes…). Les talus sont interrompus par les entrées de champs, délimitées par deux poteaux de granite. (source site patrimoine.bzh).